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Un nouvel urbanisme de quartier Parisien

09 | 02 | 2015

Dans un quartier historique tel que celui-ci, situé en plein centre ville, nous nous devons de produire une architecture qui marque les esprits. Nous ne pouvons plus faire du prêt-à-porter même lorsque l’on bâtit du bureau en blanc. Lorsque nous développons une architecture de qualité, même sans utilisateurs finaux, chacun y trouve son compte car les occupants parviennent in fine à s’approprier l’immeuble plus facilement. Dans le cadre de la consultation avec la Ville de Paris et avec François Grether, l’architecte et urbaniste du secteur, nous avons établi pour Rezo un cahier des charges de programmation assez précis en termes d’usages. C’est vrai que les règles d’urbanisme de la Ville de Paris nous conduisent à respecter un certain nombre de contraintes. Nous ne sommes pas dans un urbanisme de projet comme à Londres, mais plutôt dans un urbanisme de quartier où le souci de la qualité architecturale et environnementale est permanent. Le projet d’Anne Démians était celui qui nous a le plus séduit. La qualité, la fluidité de sa façade lisse et continue rend cet immeuble original bien que dans sa forme géométrique il soit assez basique au demeurant. Mais sa double peau sans aucune fixation apparente permet de rompre avec la longueur du bâtiment et son gabarit, c’est un atout. De plus, le bâtiment répond haut la main au plan climat de Paris puisque nous sommes à 48Kwh/m2/an, (au lieu des 50 requis) et ce grâce à la compacité de l’immeuble et à la qualité de son isolation. La meilleure économie d’énergie est celle que l’on ne dépense pas.

Au départ, plutôt que d’aller chercher des sources énergétiques, nous avons fait en sorte que les besoins de l’immeuble soient les plus faibles possibles, d’où la qualité de la façade, de l’isolation thermique, de l’épaisseur des vitrages. Ensuite, nous avons des besoins thermiques qui sont définis par l’enveloppe de l’immeuble et pour y répondre nous avons mis en place des systèmes de production de froid et de chaud qui sont assez économiques. Comme par exemple le système de réseau de plafonds rayonnants qui produit alternativement le froid ou le chaud, en fonction des besoins. Les circuits d’eau chaude et froide sont, quant à eux, répartis de manière uniforme sur l’ensemble de la superficie des plafonds des plateaux de bureaux ce qui permet d’avoir une qualité de diffusion de la chaleur ou de la fraîcheur très régulée et très économe en énergie. »

SODEARIF est un des leaders du développement immobilier en Ile-de-France et en Picardie, filiale spécialisée de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. L’entreprise réalise des projets de toute nature pour le compte d’utilisateurs ou d’investisseurs privés et publics. www.sodearif.com
La SNEF (1991) est une filiale SNCF d’aménagement urbain et de maîtrise d’ouvrage en immobilier qui participe à la valorisation du domaine ferroviaire. Elle achète des terrains qui ne sont plus exploités ni utiles au développement ferroviaire afin de les réinsérer dans la ville pour construire des bureaux, des hôtels, des logements et des commerces.
SODEARIF et SNEF ont réalisé en co-promotion l’immeuble REZO, au cœur d’un ensemble tertiaire. Qu’ils soient conçus en blanc pour le compte de clients investisseurs, ou réalisés clé en mains pour le compte d’utilisateurs, ces immeubles de bureaux sont réfléchis sous l’angle de la « maîtrise d’usage», garantissant une possible évolution future et un niveau environnemental allant au-delà des exigences réglementaires.

Michel de Soyres, directeur de développement chez SODEARIF

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