« Comment l’innovation, tant dans le choix des matériaux, que dans les procédés constructifs, peut-elle permettre de réduire l’empreinte carbone des bâtiments ? » Conférence thématique de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF), Paris
06 | 02 | 2020
A la demande de Bernard Roth, senior advisor à l’IEIF, Anne Démians a été sollicitée pour s’exprimer lors d’une conférence à destination ses adhérents sur une question d’actualité : Comment l’innovation, tant dans le choix des matériaux, que dans les procédés constructifs, peut-elle permettre de réduire l’empreinte carbone des bâtiments ?
Le débat, initié par l’IEIF, permettra d’interroger l’acte de construire, sachant que l’immobilier est la 2ème cause mondiale d’émissions de gaz à effet de serre ; en France le secteur du bâtiment représente à lui seul près de 30% des émissions annuelles nationales.
Chaque m² de bâtiment neuf construit correspond à 1,5 tonnes de CO2 émises sur 50 ans. Certes, depuis 2015, la loi transition énergétique, l’Accord de Paris issu de la COP21, la Stratégie Nationale Bas Carbone et le Plan Climat ont posé les jalons d’un immobilier plus vertueux. Chaque phase du cycle de vie – Construction, Exploitation, Fin de vie – d’un bâtiment participe aux émissions de gaz à effet de serre. L’efficacité énergétique des bâtiments a été considérablement améliorée ces dernières années du fait notamment de l’application des différentes réglementations thermiques. Pour autant des questions restent en suspens. La mise en œuvre de ces innovations est-elle synonyme de surcoûts ou peut-elle à l’inverse participer aux équilibres économiques des projets ? Comment les acteurs de l’immobilier se sont-ils approprié la démarche « bas carbone » ?
Pour répondre à toutes ces interrogations, l’IEIF réunit un panel d’intervenants engagés – Julien Pemezec Président du directoire de Woodeum, Simon Méjane Directeur de l’immobilier d’entreprises à la RIVP et Anne Démians, Architecte Urbaniste de l’agence Architectures Anne Démians. Ensemble, ces invités partageront les réflexions menées au sein de leur structure et détailleront la mise en œuvre concrète de ces démarches pour réduire l’empreinte carbone de leurs projets.
Selon Anne Démians, « Réduire l’empreinte carbone passe par une réflexion globale de la durabilité des bâtiments dans leur capacité à s’adapter aux besoins changeants des rythmes économiques de plus en plus courts. Cette durabilité doit s’accompagner également d’une innovation sur les process constructifs et les matériaux ».